. La mise en œuvre de votre feuille de route internationale

Nous avons vu dans nos précédents articles les aides et les organismes qui pouvaient vous aider lors de la phase amont de préparation et de financement d’un projet de développement à l’international. Nous abordons aujourd’hui les outils et les solutions qui vous sont offerts pour vous permettre de mettre en œuvre votre feuille de route internationale.

1. Mettre en place une véritable gestion de projet

Tout d’abord, comme nous l’avons évoqué plusieurs fois,  un déploiement international implique tous les services de l’entreprise. Pour réussir, il est donc nécessaire de mettre en œuvre les plans d’actions par grandes fonctions définis lors de la phase préparatoire. Cela suppose de piloter son déploiement en mode projet en désignant un chef d’orchestre, en organisant des ateliers et des réunions de suivi régulier et en se dotant d’un outil de suivi adapté.

Or il est bien difficile dans une PME de répondre à de telles exigences. En effet, les entreprises manquent souvent de personnels et de moyens pour répondre aux priorités et aux défis de l’international.

Si vous êtes dans ce cas, il ne faut plus hésiter à vous appuyer sur des aides extérieures rompues à l’exercice qui vous permettront de respecter vos délais et surtout de dépasser les obstacles techniques, réglementaires et humains qui ne manqueront pas de se trouver sur votre route. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre banque, de votre CCI ou encore de votre expert-comptable pour qu’ils vous aident à trouver le consultant qui saura vous accompagner dans la durée en vous apportant son réseau, ses outils, ses compétences techniques et ses méthodes.

2. Déployer les forces commerciales et techniques

Une décision importante est à prendre lorsqu’il s’agit de déployer ses forces commerciales et techniques à l’étranger. Quel mode de développement choisir ? Plusieurs solutions s’offrent à vous.

Nous avons détaillé dans un article précédent la solution du partenaire local pour prendre pied dans un nouveau pays. C’est la voie la plus commune car la plus facile à mettre en œuvre. Ce n’est malheureusement pas toujours la plus efficace. D’autres solutions sont envisageables aujourd’hui pour les PME. Elles se sont démocratisées ces dernières années. En effet, sans augmenter considérablement les coûts, vous pouvez envisager de déporter un ou plusieurs de vos salariés à l’étranger. Pour ce faire, de nombreuses facilités vous sont offertes aujourd’hui. Il existe en effet de plus en plus d’organismes publics ou privés qui proposent des bureaux partagés et des prestations annexes d’accompagnement. Ubifrance, les chambres de commerce françaises à l’étranger, le Conseil Régional de Rhône-Alpes avec ERAI et certains opérateurs spécialisés en commerce international ont développé des offres très bien structurées.

Par ailleurs, sachez qu’il est intéressant fiscalement pour un salarié français de voyager plus de 120 jours par an à l’étranger car il n’est pas imposable sur la part de sa rémunération correspondant au temps passé hors de France. Après calcul, cela peut vraiment inciter certains de vos collaborateurs à devenir  globe-trotteurs.

Il existe également depuis de nombreuses années maintenant le Volontariat International en Entreprise (V.I.E). Ce dispositif, géré par Ubifrance, permet de recruter un jeune de 18 à 28 ans pour lui confier une mission à l’étranger. Aujourd’hui, si l’entreprise n’a pas de locaux sur place, le V.I.E peut être accueilli dans les bureaux d’Ubifrance. Il est également possible de mettre en place un portage par un grand groupe, une chambre de commerce française à l’étranger ou un opérateur spécialisé en commerce international. Il existe enfin la formule du V.I.E à temps partagé qui peut convenir à certaines entreprises qui n’ont pas besoin d’avoir une personne à plein temps. En faisant le choix du V.I.E, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un junior. Il faut donc lui donner des  tâches adaptées à son âge et à son expérience.

Reste l’implantation locale que nous verrons dans un prochain article. Aujourd’hui cette solution est également accessible aux PME.

Il existe donc de nombreuses solutions pour déployer vos forces à l’étranger. Votre métier, votre secteur d’activité et les ressources financières dont vous disposez vous orienteront naturellement vers l’une entre-elles. Souvent la solution du partenariat local est préférée dans un premier temps par les PME pour tester un nouveau marché. Puis, si les résultats s’avèrent prometteurs,  elles décident d’implanter leurs propres moyens. Reste à structurer cette démarche en formalisant une feuille de route internationale claire et en pilotant rigoureusement son déploiement. Une gestion en mode projet et un accompagnement dans la durée par un expert sont alors d’un grand secours.

 

Image Mise en oeuvre de la feuille de route internationale

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